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Erotica 1930

Une histoire de la pornographie française

Pornographie


Rien n’a changé depuis des siècles et les 16 courts métrages figurant dans ce coffret vous le démontreront, la pornographie est une exacerbation d’une trivialité moralement intolérable, mais elle est surtout par les racines qu’elle partage avec la prostitution, le symptôme inavouable et paradoxal de la répression sexuelle.

La pornographie peut être étudiée à partir de trois plans d’accès différents tout d’abord sa fonction, à savoir ses rapports avec la jouissance et l’image de la femme, ensuite sa commercialisation et enfin son écriture qui perpétue de générations en générations l’efficacité “technique” du document pornographique proprement dit.

C’est sur ce troisième point, son écriture, qu’est bâti ce livret dont la démonstration est faite à travers les 16 films de ce coffret.

Une collection historique et inédite


Histoire

Les 16 courts métrages qui composent cette collection de films rétro jamais revus ni diffusés et tirés de la collection personnelle du Docteur Jacques Waynberg sont naturellement érotiques.

Collection

Il ne faut surtout pas sous-estimer leur intérêt, à cause de leur rareté tout d’abord, mais aussi parce qu’ils illustrent un langage érotique que l’on n’évoque pas sans une certaine nostalgie.

Inédit

Ce qui est peut-être le plus étonnant ici c’est d’observer qu’un siècle plus tard, l’image de la pornographie n’a pas vraiment vieilli et s’étale à l’écran avec un exhibitionnisme presque identique aux productions actuelles.

Erotica 1930


En visionnant les 16 courts métrages pornographiques de ce coffret, il faut s’attendre à retrouver les mêmes principes d’architecture. Certes, le support audiovisuel risque de compliquer l’analyse, mais les documents pornographiques actuels ne résisteront pas plus au décodage que les films des années 30 présentés ici.

C’est du reste à toute l’Histoire de l’Art qu’il faut faire allusion car l’étude des poteries Incas (pour ne citer qu’un exemple) nous démontre à plusieurs siècles de distance que les artistes savaient à quoi s’en tenir en matière de représentations turgescentes de la sexualité.

Le vrai dilemme, celui qui risque de faire piétiner les recherches, c’est celui de l’amour. Aussi surprenant que cela paraisse, l’amour peut être partagé dans un scénario pornographique sans en “gâcher” la nécessaire vulgarité. La tendresse vient couronner l’obscénité, elle ne la réhabilite pas. Preuve que la pornographie n’est pas synonyme de “misère sexuelle” ou de complot contre l’amour, preuve que la pornographie tient un langage tout à fait original.

La compréhension d’une telle mésalliance est un défi scientifique parce que la morale n’y trouve pas son compte, mais la Sexologie y joue sa réputation.

Édition Collector DVD limitée.

Bonus : Diaporama photo Collection privée.

Écran 16/9 – Compatible 4/3 – N&B – Son : Ambiance musicale stéréo – Durée

Programme réservé à un public majeur averti.

© Institut Jacques Waynberg – Tous droits réservés – 2016 – Interdit à la location